Les cookies sur le site l’IFPPC
Ce site utilise des cookies nécessaires au fonctionnement de l'espace Adhérents et des cookies destinés à mesurer la fréquentation du site pour en améliorer la performance.
Bien que coulé dans le moule d’une décision judiciaire puisque, depuis 1985, il appartient autribunal d’arrêter le plan de continuation, cet instrument n’est pas intangible. Adopté sur une durée qui peut s’étendre jusqu’à 10 ans, voire jusqu’à 15 ans en matière agricole, nombreux pourront être les accrocs révélés à l’occasion de son exécution. Or, lorsque l’on observe le détail et la profusion des textes du Livre VI du Code de commerce consacré à l’élaboration, à la construction, au « montage » des plans, on ne peut qu’être surpris – par contraste - du caractère laconique du corps de règles encadrant sa mise en œuvre.
Certes, les récentes réformes opérées par l’ordonnance n°2021-1193 du 15 septembre 2021 et son décret d'application n°2021-1218 du 23 septembre 2021 ainsi que les premiers retours d’expériences relatifs à la procédure de traitement de sortie de crise introduite par la loi du 31 mai 2021 ont, pour partie, permis de combler ce silence légal. Toutefois, le contentieux reste abondant : qu’il s’agisse, entre autres, de discuter de la durée des plans, des pouvoirs et missions confiées au commissaire à l’exécution du plan, des voies de sa modification substantielle, comme des causes et des incidences de sa résolution.
Formation dispensée par Hélène POUJADE, Maître de conférences à l'Université Toulouse I Capitole ou Karl LAFAURIE, Professeur des universités (Faculté de droit et des science économiques de Limoges) et auteur aux éditions LGDJ de l’ouvrage « La force obligatoire du contrat à l’épreuve des procédures d’insolvabilité ».
A l’issue de la formation, les stagiaires sauront :
Salariés et collaborateurs des études d’administrateurs judiciaires et de mandataires judiciaires ayant une bonne connaissance générale du droit des entreprises en difficultés et tout particulièrement des procédures de sauvegarde et de redressement judiciaires.
Administrateurs et mandataires judiciaires, ainsi que tout professionnel intervenant régulièrement auprès des entreprises en difficulté.
Un questionnaire sur les attentes et prérequis du participant est transmis en amont de la journée de formation.
Durée de la formation : 7 heures (de 8h30 à 16h30) en distanciel
Tour de table de début de journée
Questions /réponses
1. La prévention de l’échec lors de l’adoption du plan
analyse de décisions de justice
2. La prévention de l’échec lors de
l’exécution du plan
analyse de décisions de justice
question / réponses
1. La matérialisation de la réussite du plan : publicités, jugement de constat d’achèvement du plan, voies de recours, jugement de clôture, radiation des mentions…)
2. Les accrocs dans la réussite du plan : le sort du créancier impayé dans le cadre d’un plan non résolu
analyse de décisions de justice
question / réponses
1. L’inexécution contournée : L’exécution forcée du plan
2. L’inexécution sanctionnée : (La résolution facultative / La
résolution obligatoire)
1. Le régime de l’action en résolution : initiatives, procédure, voies de recours
2. Les effets de la résolution : suites, sort des créanciers dans la procédure subséquente
analyse de décisions de justice
question / réponses
QCM de fin journée