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Pour comprendre et maîtriser l’élaboration des plans de restructuration dans le contexte de l’entreprise en difficulté au regard des premiers dossiers et premières interprétations mettant en application les récentes réformes.
Formation dispensée par Hélène POUJADE, Maître de conférences à l'Université Toulouse I Capitole
A l’issue de la formation, les stagiaires pourront :
- se prémunir des causes de l’échec
des plans qu’ils auront à mettre en œuvre. Car, bien que coulés dans le moule
d’une décision de justice, et malgré une modularité certaine, les moyens
éventuels de leur remise en cause restent nombreux… Lors de cette journée, ils
seront clairement identifiés et leurs conséquences exposées.
- identifier les bonnes pratiques à
mettre en œuvre lors de l’élaboration, de l’adoption ainsi que de l’exécution
des plans au regard de la réglementation établie, tout en isolant les silences
de la loi et de la jurisprudence au sein desquels les praticiens pourront faire
œuvre de proposition.
- établir les nombreux liens entre la
pratique des plans et la législation y afférant grâce à l’étude des décisions
de justice les plus récentes.
- mesurer les intérêts de cet outil et les enjeux
du débat autour de ce dispositif,
- réaliser que cet instrument se nourrit autant
des mutations de la discipline qu’il ne les inspire. Il est évident que loin du
moratoire des paiements qui le caractérisait lors de sa création en 1985, cet
instrument se caractérise désormais par sa technicité et sa complexité.
Assurément, les règles entrées en vigueur au 1er octobre 2021
renforcent ce constat. S’il s’agissait d’améliorer le corps de règles existant,
de nombreuses innovations et de nouveaux concepts doivent être explorés.
Salariés des études d’administrateurs judiciaires et de mandataires judiciaires, collaborateurs, ayant une compétence générale en matière des procédures collectives.
Un questionnaire sur les attentes et prérequis du participant est transmis en amont de la journée de formation.
Durée de la formation : 7 heures (de 8h30 à 16h30) en distanciel
Tour de table sur la pratique des plans.
Questions /réponses
A. Le diagnostic : le bilan économique, social et environnemental
B. La thérapeutique : le projet de plan
sondage
1. L’initiative des plans (qui ?)
2. Le contenu des plans
(quoi ?)
(Le volet financier, Le volet
juridique (financement des sociétés en difficulté, sort des associés, sort des
dirigeants, technique de reprise interne),
Le volet économique (cession d’actifs / cession d’entreprise), Le volet social (modalités
procédures), Le volet
environnemental)
3. La consultation des créanciers (comment ?)
La consultation individuelle
Les
créanciers privés (modalités et stratégies à mener en fonction de la nature des
créances, consultation individuelle, collective, contenu des propositions
d’apurement du passif, options de dividendes, valeur du silence, sort des
créanciers récalcitrants…)
Les
créanciers publics (modalités de consultation, CCSF, nouveaux délais, contenu
des propositions, de la concomitance à la coordination, échec… )
La consultation en
présence des classes de parties affectées
La composition des classes (droit
positif, bilan, lacunes, influence du droit européen, enjeux…)
analyse des
décisions de justice / voies de recours
Le fonctionnement des classes: nouvelles
modalités de vote / perturbation des délais en fonction des procédures)
analyse des décisions de justice
L’incidence du vote en classe sur l’arrêté du plan par
le tribunal (projet voté / projet imposé et application forcée interclasses)
A. Les critères légaux d’adoption du plan
1. Les critères classiques : l’équilibre
et le sérieux du plan – les garanties
2. Les critères issus de la consultation
en classes de parties affectées
B. Le rôle du tribunal lors de l’adoption du
plan
1. L’exercice classique d’une « magistrature
économique » / sanction, modération du volet financier / Arbitrage en cas de
concurrence des projets de plans
2. Les nouveaux pouvoirs confiés au
tribunal en présence des classes de parties affectées (projet voté / projet
imposé et application forcée interclasses)
C. Le jugement
homologuant le plan
1. L’opposabilité du plan et le sort des
garants
2. Les attributs du jugement arrêtant le
plan
3. La contestation des plans (rationalisation
et instrumentalisation des voies de recours - le point sur la tierce-opposition)
A. La réussite du plan
1.
La prévention de l’échec par la surveillance du plan (mission du CEP,
recouvrement forcé des dividendes impayés, durée de sa mission, désignation
d’un mandataire, responsabilité, provisions)
2.
La mutabilité contrôlée du plan (modification substantielle, critères,
modalités, nouvelle procédure de consultation, privilège post monnaie pour
inciter au financement du plan modifié, étendue et pouvoirs du tribunal, souci
de moralisation, voies de recours)
3.
Les effets de la réussite du plan (sort du créancier impayé dans le cadre d’un
plan non résolu, publicités, jugement de constat d’achèvement du plan, clôture,
radiation des mentions…)
analyse de décisions de justice
sondage
B. L’échec du plan
1.
L’inexécution contournée : Exécution forcée du Commissaire à l’exécution
du plan.
2.
L’inexécution sanctionnée : Résolution du plan : Causes, initiatives,
procédure, effets, suites – Le point sur le sort des créanciers dans la
procédure subséquente : dispense de déclaration/ actualisation –
réévaluation du montant de la créance) – voies de recours
analyse de décisions de justice
sondage
QCM d'évaluation, corrigé en groupe
Tour de table
de fin de journée